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“Paris Kurash Open”: la capitale française accueille le prestigieux prix de l’ancien art martial ouzbek

“Paris Kurash Open”, le deuxième tournoi international pour le prix du président de l'Ouzbékistan, Shavkat Mirziyoev, s'est tenu le lundi 24 juillet à Paris.

“Paris Kurash Open”, le deuxième tournoi international pour le prix du président de l’Ouzbékistan, Shavkat Mirziyoev, s’est tenu le lundi 24 juillet à Paris.

Des centaines de fans de Kurash, l’ancien art martial ouzbek, se rassemblent dans la capitale française pour regarder les concurrents se battre pour le prestigieux prix du président de la République d’Ouzbékistan.

Le rendez-vous unique qui s’est tenu au pied de la Tour Eiffel rassemblant de nombreux athlètes venus de différents pays réunis dans le stade Emile Anthoine lundi le 24 juillet.

Le kurash s’apparente à la lutte gréco-romaine. Dans cette discipline originaire d’Asie Centrale le lutteur a pour objectif de renverser et de faire rouler son advsersaire sur le dos. Le décompte des points se fait ensuite comme au judo.

Organiser des compétitions en Europe est considéré comme essentiel pour un sport qui ne cesse de se développer.

Lors de la cérémonie d’ouverture, les représentants de la Fédération française de Kurash ont souligné les valeurs humaines de l’ancienne discipline ouzbèke et son rôle dans l’amélioration de la santé physique et mentale.

Le sport a pour objectif de faire un jour partie de la famille olympique et Komil Yusupov, le fondateur du Kurash moderne, n’a pas tardé à faire l’éloge des organisateurs français.

Environ 60 athlètes de 30 pays différents ont pris part à l’événement de cette année, de 20 lutteurs de plus de 15 pays, et la catégorie poids ouvert n’a pas déçu, parmi les participants il y avait des pays tels que: Belgique, Allemagne, France, Roumanie, Serbie, Ukraine, Tunisie, Arabie Saoudite, Suisse, Pologne, Lettonie, Grèce, Macédoine, Géorgie, Congo Brazzaville, Bulgarie, Ouzbékistan, … etc.

Cette lutte traditionnelle transmet des valeurs humaines de respect et améliore la condition physique et mentale. Kurash a l’ambitionne de rejoindre la famille olympique. Cette discipline qui rêve d’olympisme en porte toutes les valeurs : partage, amitiés, excellence et convivialité.

Alors que les meilleurs sportifs s’affrontaient sur le Gilam, trois d’entre eux se sont démarqués et ont donné de quoi réjouir le public parisien grâce à des mouvements bluffants.

Les gagnants du concours ont remporté le premier prix de 3 000 euros, tandis que les deuxième et troisième finalistes ont remporté respectivement 2 000 et 1 000 euros.

Muhsin Hisomiddinov, quadruple champion du monde sur Kurash, double champion d’Asie et vainqueur des jeux olympiques, sportif du centre sportif du ministère de la défense de l’Ouzbékistan Muhsin Hisomiddinov a également ajouté à son compte cette victoire au tournoi de Paris. Muhsin Hisomiddinov est revenu en Ouzbékistan avec une médaille d’or et un prix en espèces de 3 000 euros après avoir vaincu le vainqueur du championnat d’Europe ouvert Viktor Resko lors de la compétition finale du tournoi.

Les débats entre femmes étaient plus intéressants. Jasmin Grabowski d’Allemagne a battu Elena Kebadze de Géorgie en finale et a remporté le tournoi de Paris.
Bianca-Elena Prodan de Roumanie et Sitora Khusanova du pays de kurash ont reçu des médailles de bronze.
A l’initiative de l’Ambassade d’Ouzbékistan en France, l’organisation des manifestations culturelles s’est déroulée dans le cadre du tournoi. Des stars célèbres de l’art ouzbek ont donné aux participants une véritable ambiance de vacances et une atmosphère de fête avec leurs chansons.

L’un des plus anciens arts martiaux du monde, Kurash en ouzbek signifierait – « atteindre le but de manière juste et équitable »

C’est certainement quelque chose que les organisateurs de ce sport en plein essor espèrent alors que la discipline continue de gagner en popularité dans le monde.

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