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Mademoiselle Gabrielle Chanel

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Les aventures extraordinaires de Coco, la vie mouvementée de Gabrielle, le destin exceptionnel de Chanel.

Les aventures extraordinaires de Coco, la vie mouvementée de Gabrielle, le destin exceptionnel de Chanel.

Un portrait achevé et sans concession de la Grande Mademoiselle, brossé à un rythme effréné.

Coco Chanel ! Un nom connu s’il en est par delà les frontières !
La pièce commence par des éclats de rire, ceux des petites mains d’un atelier de couture, rires qui s’interrompent brutalement à l’arrivée de mademoiselle Chanel, hautaine et cassante, mais élégante dans son tailleur … Chanel.

Gabrielle perd sa mère à 12 ans. Son père, camelot aventureux, la place comme “bonne d’enfants et domestique” chez des cousines, puis disparaît pour toujours.

Comment Gabrielle, née en Auvergne, tout en bas de l’échelle sociale, va-t-elle parvenir à accéder aux plus hautes sphères de la société du 20ème siècle et devenir le symbole de la haute couture dans le monde entier?

Tel est le propos de ce spectacle virevoltant et joyeux, qui, en chansons, va nous conter la vie de cette femme au caractère bien trempé.

Une femme de fer qui échappe à un mariage forcé en s’enfuyant, devient couseuse puis … artiste de music-hall sous le nom de Coco.
Travailleuse acharnée et passionnée, elle poursuit sa formation de modiste, et, de petite “cousette”, elle va se faire peu à peu une place dans la haute couture.

Sa première révolution vestimentaire, l’adaptation du “jodhpur”, pantalon d’équitation des officiers anglais, à sa panoplie féminine.

  1. Arrivée à Paris.

D’amant riche en amant riche, elle apprend les codes de la haute société et se fait offrir une boutique, puis une autre. Elle réalise de petits chapeaux et des robes pour aller aux courses.
Elle invente un nouveau style, décalé, sobre, avant-gardiste, qui contraste avec les créations des grands couturiers de l’époque, tels Paul Poiret et Christian Dior.

Elle adapte les vêtements masculins à sa panoplie vestimentaire féminine qu’elle veut moderne et dynamique, alliant confort et élégance.

Et les ouvertures de boutiques s’enchainent, Deauville, Biarritz, bénéficiant de la clientèle de la société fortunée qui s’est repliée pendant la guerre dans ces deux stations balnéaires.
Et se succèdent les vestes amples, les robes de sport taillées à partir des maillots de garçons d’écurie, les marinières, les robes du soir, légères et transparentes …

  • En 1918, elle emploie 300 ouvrières. En 1939, 4000 !
  • 1921, création du N°5. Chanel est la première couturière à lancer ses propres parfums.
  • 1926, création de la petite robe noire, style “garçonne”.
    Elle fréquente Cocteau, Dali, Visconti, devient l’égérie de peintres, Toulouse-Lautrec, Bonnard, Renoir, Picasso, fréquente Mallarmé, Proust, Colette, Satie, Diaghilev, Lifar et travaille pour certains de ses artistes.
    Sa collaboration durant l’occupation allemande et son antisémitisme lui vaudront d’être interrogée par un membre du comité dépuration des FFI (Forces Françaises de l’Intérieur) qui lui crachera à la figure “Sale pute”. L’intervention de Churchill la tirera d’affaire.
    Elle va alors s’exiler en Suisse durant 10 ans.
  • 1954 Retour triomphal à Paris.
    Romy Schneider, Jeanne Moreau, Delphine Seyrig, Jackie Kennedy, portent ses robes, Marylin Monroe,”la nuit, seulement quelques gouttes de N°5″.
  • 1971 Mademoiselle Chanel tire sa révérence après une fin de vie dans l’aigreur et la solitude.

Très belles voix de chanteurs talentueux, beau jeu d’acteurs habités par leur rôle.
On est captivé par les mésaventures et les rebondissements de la vie de la Grande Dame, féministe avant l’heure, ému par ses joies et ses peines, ses amours et ses emmerdes.

Amante passionnée, créatrice hors pair, elle a toujours eu besoin de travailler. Sinon, elle s’emmerdait.
L’histoire, placée dans le contexte social et politique de la France du 20ème siècle, bénéficie d’une mise en scène intelligente et brillante.

On est tenu en haleine jusqu’à la fin avec ce magnifique spectacle musical de Sophie JOLIS, mené piano battant par Jonathan GOYVAERTZ, mise en scène d’Hélène DARCHE et Marie SIMON, avec Sophie GARMILLA, Sophie JOLIS, Julia SALAUN, Guillaume NOCTURE et Antoine de GIULI.

Compagnie Croc-en-Jambe

Lundi et mardi à 21h au Studio Hébertot 78bis Bd des Batignolles Paris 17 Métro Rome
Le spectacle sera au Festival Off d’Avignon à la Condition des Soies à 14h40.

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