Annick a la vie qu’elle souhaitait. Elle est à nouveau en couple et est mère de deux enfants. Du côté professionnel, l’astrologue qu’elle est devenue sur le tard à 31 ans, évolue en tant que coach en développement personnel, chroniqueuse de radio et de télévision et est aussi, à ses heures, comédienne. Un fleuve tranquille où la sérénité aurait dû être reine en son royaume. Mais cela aurait été trop simple. Annick a mis du temps à trouver son chemin. Par manque de confiance en elle, certes, mais parce que depuis sa tendre enfance, elle porte en son for intérieur les ecchymoses de l’abandon.
Annick est une écorchée vive qui a pour trauma de souffrir d’un manque affectif maternel. Dès le premier jour de sa naissance sa mère, plus génitrice que maman, s’est montrée « froide, distante et indifférente ». Un rejet qui va être marqué au fer rouge et qui la brulera toute sa vie. Parce que dans sa tête de petite fille, si sa maman la rejette, c’est pour s’en débarrasser parce qu’elle ne l’aime pas. Annick est pourtant une enfant sage, souriante, polie et première à l’école. Alors pourquoi ?
Chute dans les escaliers, nez et jambe cassés, crise d’appendicite, rien n’y fait. Sa mère n’entend pas les signaux de détresse que lui envoie sa fille et qui lui disent : « Occupe-toi de moi Maman ! » Et pour cause. Annick est à ses yeux « une enfant méchante, tueuse et moche. »
Progressivement, Annick se résigne. Son manque d’amour maternel, c’est dans les bras de son père qu’elle le comble ou auprès de sa grand-mère Lucie. Sa mamie l’aime et le lui montre. Ça apaise son mal-être sans le faire disparaître. Et ce n’est pas l’arrivée de sa petite sœur qui va l’y aider. Aussi, quand sa croix est trop lourde à porter, Annick troque ses maux par des mots. Elle se réfugie dans une bulle faite d’écriture, de lecture et de musique. Mais ce n’est pas suffisant. L’adolescente a besoin qu’on s’intéresse à elle, que les autres la remarquent, la regardent et l’aiment. L’enfant timide se dévergonde et devient effrontée. Mauvaises rencontres, sexe, alcool. Elle flirte avec le danger. Par chance, son instinct naturel de survie l’empêchera d’atteindre le point de non-retour.
Alors elle capitule. Pour plaire à ses parents bien qu’elle ne rêve que de théâtre, Annick se tourne vers une vie rangée et bien réglée, dans laquelle elle joue à l’épouse modèle et à la mère exemplaire. » « Je sais que je ne suis pas dans MA vie mais dans la vie que mes parents ont voulue pour moi. Et grâce à cette vie, maman est plus proche de moi, elle m’épaule, elle me conseille pour mon bébé, elle est une grand-mère attentionnée, bien plus attentionnée que dans son rôle de mère et ça, me fait plaisir. » ; un rôle qu’elle tient sept ans. Divorcée, elle se cherche et se perd à nouveau jusqu’à devenir une femme battue. Il faudra qu’un coup plus violent que les autres la conduise aux urgences pour qu’elle se reprenne en main. Grâce à une amie elle va faire une rencontre déterminante, qui va lui permettre de trouver son chemin ; celui de l’astrologie. L’apprentissage de cette discipline la fait renaître de ses cendres.
Ses expériences, ses déceptions, ses épreuves, ses galères, ses erreurs, ses mauvais choix, ses échecs, ses désillusions, cette chimère après laquelle elle s’accroche, n’ont pas eu raison d’elle. Au contraire, ils l’ont rendu plus forte. Son manque d’affection est une seconde peau, mais à l’aube de ses 60 ans, sa vie lui sourit enfin.
« La roue tourne toujours, gardez espoir », par Annick Astro. Une histoire en guise de délivrance, un cri d’amour, un placebo pour combler un manque affectif. Un témoignage par lequel elle se raconte toute en humilité pour faire de cette blessure d’enfance, de cette fragilité une force pour mieux se construire. Ne dit-on pas que ce qui ne tue pas rend plus fort ? – Aux éditions Librinova –
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