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Législatives 2024 : Les marches féministes organisées contre l’extrême droite ce dimanche

Une trentaine de marches féministes contre l'extrême droite sont organisées ce dimanche dans plusieurs villes de France pour dénoncer le "féminisme de façade" du Rassemblement national et le "véritable danger" qu'il représente pour les droits des femmes.

Une trentaine de marches féministes contre l’extrême droite sont organisées ce dimanche dans plusieurs villes de France pour dénoncer le “féminisme de façade” du Rassemblement national et le “véritable danger” qu’il représente pour les droits des femmes.

À Paris notamment, le départ à 14h30 de la place de la République pour rejoindre la place de la Nation. Des manifestations a eux lieu à Bordeaux, Clermont-Ferrand, Poitiers, Nice ou encore Orléans.

Jordan Bardella a publié une vidéo s’adressant aux “femmes de France” sur son compte X (ex-Twitter). “Demain je serai le Premier ministre qui garantira de manière indéfectible à chaque fille et femme de France ses droits et libertés”, a commencé le patron du Rassemblement national. En promettant d’”aller plus loin dans la défense des femmes”, il a assuré vouloir mener “une lutte implacable contre l’insécurité qui fait régresser la liberté de chaque femme de France de se déplacer dans les rues et l’espace public”.

Les associations féministes et syndicats qui appellent au rassemblement dénoncent le “féminisme de façade” du Rassemblement national et alertent sur le “véritable danger” que le parti représente pour les droits des femmes. Jordan Bardella lui dénonce des “caricatures”. Le président du parti a aussi promis de “lutter contre les déserts médicaux et particulièrement gynécologiques” et le renforcement des sanctions contre les violences faites aux femmes. Promesses qui ne sont qu’une “instrumentalisation” pour les associations.

Une famille qu’il symbolise la polarisation croissante de la société française, où les choix politiques opposés peuvent mener à des fractures profondes. Entre Jordan Bardella, qui représente “une source d’espoir pour la mère ou une cause de suicide national pour le fils” le fossé générationnel et idéologique ne semble pas près de se refermer.

Les programmes des « deux extrêmes » mènent « à la guerre civile », selon Macron

Les programmes des « deux extrêmes » mènent « à la guerre civile » : le président français Emmanuel Macron a frontalement attaqué ses rivaux lundi à six jours des législatives, ciblant notamment le chef de l’extrême droite, Jordan Bardella, qui s’est dit « prêt » à gouverner.

Mais M. Macron a-t-il oublié que les 100 produits proposés à la présidentielle par RN ont été apportés à la population en période d’inflation par lui !

On comprend que cette situation ait conduit à une déstabilisation de la société et donné au « RN » le droit de remporter le Parlement européen.

Le président de la République n’a pas mâché ses mots en direction du Rassemblement national (RN, extrême droite), favori du scrutin, et du parti de gauche radicale La France insoumise (LFI).

« La réponse de l’extrême droite » en matière d’insécurité : « parce qu’elle renvoie les gens ou à une religion ou à une origine, c’est en ça qu’elle divise et qu’elle pousse à la guerre civile », a-t-il lancé. Et en face, LFI propose « une forme de communautarisme », « mais ça c’est aussi la guerre civile derrière ».

Thérèse a voté pour Emmanuel Macron en 2017 avant de soutenir Marine Le Pen en 2022, “L’excuse des gens, c’est de dire que ça fait 7 ans que Emmanuel Macron est président et qu’ils veulent du changement désormais. Il y a cette forme de détestation du président (…) c’est tout le paradoxe” confie-t-il.

Dans une lettre publiée dimanche soir dans la presse quotidienne régionale, Emmanuel Macron a juré “d’agir jusqu’en mai 2027”, battant ainsi en brèche l’idée portée par certains de ses adversaires, Marine Le Pen en tête, qu’il soit contraint à la démission en cas de défaite aux législatives.

Alors que les partis de gauche, principalement La France insoumise, sont accusés par leurs adversaires d’ambiguïté sur la lutte contre l’antisémitisme, le Nouveau Front populaire a dénoncé dimanche dans une tribune une “odieuse campagne de diffamation menée par une macronie en déroute” et une “banalisation de l’extrême droite”.

Depuis les attaques du 7 octobre, les actes antijuifs ont pourtant été multipliés par quatre en un an, selon le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif). Et ces derniers mois, pas une semaine ne passe sans qu’un événement à caractère antisémite soit rapporté. Tentative d’incendie d’une synagogue à Rouen, déclarations ambiguës lors de la campagne pour les élections européennes, tags, insultes…

Des événements qui ont mis en lumière la persistance de ce fléau. Le sujet est même devenu central dans la campagne pour les législatives anticipées : tandis qu’à gauche, certains politiques tentent de se défaire des accusations d’antisémitisme dont ils font l’objet, le Rassemblement national (RN), historiquement marqué par ses liens avec des figures antisémites, se présente comme le nouveau protecteur des juifs. Au point que Serge Klarsfeld, le célèbre chasseur de criminels nazis, défende ouvertement le vote RN.

Un autre biais peut empêcher aussi de s’emparer de la problématique de l’antisémitisme. « À gauche, analyse Jonas Pardo, s’est développée l’idée qu’il y aurait eu un remplacement de l’antisémitisme par l’islamophobie, comme s’il y avait un jeu de vases communicants du racisme, et qu’on passerait d’une cible à une autre. Alors qu’en réalité, il y a augmentation des deux phénomènes. »

Jordan Bardella, président du Rassemblement national, est revenu le 13 novembre sur RTL, après la marche contre l’antisémitisme dans les rues de Paris, qu’il salue d’abord un rassemblement “rassurant” pour “cette nouvelle menace” que représente la résurgence de l’antisémitisme en France, en marge du conflit entre le Hamas et Israël. “Nous (le RN, ndlr) apparaissons probablement comme le meilleur bouclier des juifs de France”.

En ce qui concerne les suites de cette mobilisation, Jordan Bardella souhaite “un sursaut politique, moral, juridique, sécuritaire”, qui passerait selon lui par “une guerre contre le fondamentalisme islamiste” et des mesures fortes pour lutter contre le radicalisme islamiste.

Et de revenir sur ses propos polémiques sur l’antisémitisme de Jean-Marie Le Pen : “J’ai commis la maladresse de balayer cette question d’un revers de main, considérant que ce passé était clos depuis 2015”, admet Jordan Bardella, qui reconnaît des “déclarations, provocations antisémites” de la part de l’ancien leader du parti.

Quant à l’absence d’Emmanuel Macron, le président du RN “regrette” la décision du président, estimant qu’il a manqué “un rendez-vous avec l’Histoire”. “Je m’interroge sur les calculs qui ont précédé à ce choix”, a ajouté Jordan Bardella, qui souligne que le chef de l’État “se serait grandi en participant à cette marche”.

Dans la capitale, selon l’estimation des organisateurs, “75 000 personnes” ont défilé sous le soleil entre République et Nation à l’appel de plus de 200 associations (Fondation des femmes, Planning familial, #NousToutes…), ONG (Oxfam, France Terre d’Asile…) et syndicats (CGT, CFDT…).

En régions, 14 000 manifestants ont été recensés dans 41 rassemblements, selon une source policière.

Associations féministes, syndicats et ONG dénoncent le “féminisme de façade” de l’extrême droite, accusations rejetées par le Rassemblement national (RN), qui fustige des “caricatures”.

Le Rassemblement national aborde la dernière ligne droite des législatives en tête des sondages, suivi par la gauche et le camp présidentiel qui, largement distancé, appelle à un “sursaut républicain”.

Chacun a le droit de voter, et vote comme il l’entend, selon son appartenance politique ou apolitique, il a le droit de voter pour qui il veut.
Comme chacun a le droit de s’exprimer et de manifester.

Mais pour ajouter un point supplémentaire, déplacez-vous et votez comme vous le souhaitez, mais votez avant de vous exprimer et de manifester, si vous voulez vraiment un changement politique. Tout ce qui donne une chance à un vrai politicien, c’est de mobiliser massivement les électeurs, de montrer qu’il est civique.
Il ne reste plus qu’une solution : gagner un point en allant voter, pas en regardant les élections à la télévision.
Ne divisez pas le pays en ne allant pas voter, votre vote est important.

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