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« Beyrouth Hôtel » sera donné durant le Festival d’Avignon

La scène se passe à Beyrouth dans un hôtel assez médiocre où la jeune réceptionniste libanaise offre ses charmes à l’occasion. Y débarque un auteur de théâtre parisien, en attente d’un rendez-vous avec un producteur qui n’arrivera jamais. Dans l’entrée de l’hôtel ils vont se tenir compagnie le temps de quelques jours.

Beyrouth Hotel

Ce merveilleux duo-en-scène de Nathalie Comtat et Olivier Douau, se révèle plein de vérités surprenantes. Subtil et drôle, remarquablement écrit et joué, il est attachant de sincérité. La scène se passe à Beyrouth dans un hôtel assez médiocre où la jeune réceptionniste libanaise offre ses charmes à l’occasion. Y débarque un auteur de théâtre parisien, en attente d’un rendez-vous avec un producteur qui n’arrivera jamais. Dans l’entrée de l’hôtel ils vont se tenir compagnie le temps de quelques jours.

Tout semble opposer cette rencontre improbable entre une jeune femme orientale et un occidental cinquantenaire. Elle, très spontanée, campe un personnage très touchant, un peu vulgaire, qui entend croquer la vie à belles dents malgré la guerre. Lui, abîmé par un divorce récent, se pose en intello. Sa carrière en souffrance est une préoccupation lancinante.

Les interrogations existentielles classiques du Parisien se cognent au réalisme et au plaisir de vivre de la jeune femme. Celle-ci n’a aucun complexe en affichant son désir d’argent, quitte à lui proposer de monnayer ses charmes. A partir des répliques bien envoyées et réciproques jaillissent des ripostes hilarantes et une dérision réciproque. Même si l’auteur de théâtre ne tombe pas dans le panneau d’une aventure qui aurait pu être programmée, peu à peu la carapace masculine se fissure. La jeune réceptionniste montre une grande perspicacité sur le désenchantement de ce client d’hôtel. Clichés et idées convenues volent en éclats. Peu à peu, s’égrènent des bribes de sincérité. Avec parfois, de part et d’autre, des bouffées de tendresse. Non dites, bien sûr. Chacun voit clair en soi et l’accepte.

Et si les rencontres informelles et vraies que l’on fait tous, à un moment donné, avaient cette vertu-là ?

Un pièce de Rémi de Vos, dramaturge, il est né en 1963, qu’il s’engage dans la voie de l’écriture dramatique en 1994  avec Débrayage qui lui vaut la célébrité et une bourse Beaumarchais.
En 1997, il écrit André le Magnifique (cinq Molière en 1997 dont ceux de « meilleur auteur » et « meilleure création »).

Depuis, il enchaîne les succès : 
– Jusqu’à ce que la mort nous sépare (2003);
– Sextet (2009);
– Casse (2012);
– Trois ruptures (2014). 

Ses sujets tournent autour de drames, séparations, guerres et exclusions. Dans ces situations extrêmes, l’humour permet de regarder la vie en face. Créée en 2008, Beyrouth Hôtel a été mise en scène pour la première fois au Théâtre Studio des Champs Elysées, avec Niels Arestrup.

La comédienne, Nathalie Comtat, sa carrière a pris vie à l’âge de 7 ans, enfant, il a participé à des bals, aime danser, jouer et chanter sur scène.
Olivier Douau, comédien et metteur en scène, il est responsable artistique de la Compagnie du Nouveau Monde, il est aussi animateur ateliers théâtre et Labo d’Ados (espace de création pour jeunes).

« Beyrouth Hôtel » la pièce a été jouée cet hiver au théâtre du Petit Gymnase à Paris, Marie Bell -38 boulevard de Bonne-Nouvelle – Paris 10e.

Ce spectacle sera donné durant le Festival d’Avignon du 7 au 30 juillet à 18h35 au Théâtre de l’Adresse, 2 av de la Trillade. Avignon. (Relâche les 12, 19 et 26). Réservation : 06 16 82 04 03.

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