Paris: La promenade Édouard Glissant inaugurée sur le bord de Seine

Le mardi 21 septembre, la ville de Paris a inauguré la promenade Édouard Glissant dix ans après sa mort, sur le bord de la Seine, le jour de son anniversaire, dans le quartier où il résidait au pied du musée, faisant face au quai Aimé et reliée par la passerelle Léopold Sédar Senghor et le Pont Royal.

Sous un soleil radieux ce mardi, étaient réunis, entre autres, son éditeur Antoine Gallimard, son fils Mathieu, Jacques Martial, Greg Germain, Victorin Lurel, Christiane Taubira, Viktor Lazlo, Rachida Dati maire de l’arrondissement, Claude Ribbe, Thiery Roustan, des élus de la ville, autour du maire de Paris, Anne Hidalgo, et de la veuve de l’auteur, Sylvie Séma-Glissant.

C’est par la lecture de poèmes de l’auteur que la cérémonie a débuté, une lecture à laquelle a notamment participé l’acteur Greg Germain. Puis Sylvie Glissant a rendu hommage à son défunt mari, rappelant la pensée qui caractérisait l’esprit de l’auteur martiniquais. Elle n’a pas manqué de faire savoir que cette promenade « aurait plu » au poète, avant d’ajouter que ce lieu était aussi « un nouveau triangle, un nouveau commerce s’ouvre ici, celui des mémoires partagées ».

La maire du 7ème arrondissement, Rachida Dati, « il était naturel que la mémoire du poète vienne s’inscrire sur ces berges ».

Face à la Seine et au public, Anne Hidalgo, a trouvé les mots pour décrire ce lieu magnifique. « C’est une évidence que nous retrouvions ici, sous le soleil, dans le vent, au bord du fleuve, pour commémorer, célébrer, la mémoire d’Édouard Glissant et donner à cette promenade sur la Seine, une promenade magnifique, on est sur l’un de plus beau paysage au monde, reconnu aussi tel quel par l’Unesco, de donner le nom d’Édouard Glissant à cette promenade. C’est plus qu’un symbole. C’est un message que nous voulons porter, promouvoir et inscrire dans l’histoire et dans la trame de Paris ». Anne Hidalgo voyait en Édouard Glissant, un « éclaireur », en rajoutent : « Ce que nous a appris Glissant, c’est que la langue français ne peut pas exister en écrasant les autres, mais en se nourrissant des autres ».

Christiane Taubira n’a pas fait de discours, mais a participé à la cérémonie en dévoilant la plaque au nom du poète. Elle a indiqué ensuite que le lieu choisi, révélait « une intention, une sensibilité, un respect pour Edouard Glissant ».