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Paris: les Ouïghours dénoncent le « génocide » à l’occasion de la fête nationale de la RPC

À Paris, samedi le 1er octobre, jour de la fête nationale de la République populaire de Chine, les Ouïghours sont a nouveau dans les rues pour dénoncer les « crimes contre l’humanité » perpétrés contre des millions de Ouïghours.

Les Ouïghours dénonce le « génocide » à l'occasion de la fête nationale de la RPC / ©Cedric CHOTEL - IMPACT EUROPEAN

À Paris, samedi le 1er octobre, jour de la fête nationale de la République populaire de Chine, les Ouïghours sont a nouveau dans les rues pour dénoncer les « crimes contre l’humanité » perpétrés contre des millions de Ouïghours.

L’année dernière Amnesty International a lancé une campagne mondiale pour dénoncer les « crimes contre l’humanité » et la libération des prisonniers ouïghours, et dans une vaste campagne mondiale pour l’interdiction des camps d’internement de millions de Ouïghours en Chine.

Une liste de centaines de Ouïghours a été soumise aux autorités chinoises, qu’Amnesty accuse de « commettre des crimes contre l’humanité, des emprisonnements, de la torture et des persécutions au Xinjiang ». Dans cette pétition, Amnesty demandé la « libération immédiate de toutes les personnes détenues dans ces camps d’internement ou des prisons du Xinjiang » et, « dans l’attente de leur libération, de révéler l’endroit où se trouvent ces personnes, de leur permettre d’entrer en contact avec leur famille et l’avocat de leur choix ».

Chaque année, le 1er octobre, jour de la proclamation de la RPC, la date que marque aussi un tournant de l’histoire de ce pays, un « face à face » entre deux Chines : la continentale et l’insulaire de Taïwan, mais aussi entre la Chine communiste de Mao et la Chine nationaliste de Tchang Kaï-chek. Le monde ancien est en train de s’écrouler, et une nouvelle Chine communiste de Mao s’érige progressivement, les Ouïghours exige leur liberté en tant que citoyen chinois.

Cette année, ils se sont réunis au pont d’Iéna à Paris où ont exprimé leur mécontentement face aux autorités chinoises pour ne pas avoir libéré les personnes emprisonnées des camps, comme l’avait demandé Amnesty International l’année dernière, est qualifier ces violations des droits humains comme constitutives de crimes contre l’humanité et d’un génocide au sens de la Convention de Genève de 1948.

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