Il fait figure de pilier familial, de roc, doté de connaissance et de sagesse, vers lequel on va chercher conseils et réconfort. Ce « re père », on le veut fort, on le souhaite compréhensif et ouvert d’esprit. Comme le chante Chimène Badi, « Un père, c’est les heures qui espèrent, un futur fait d’hier. Il nous confit une vie entière de printemps et d’hiver. D’un baiser on le rassure, un peu comme une mère. »
En France, les papas sont célébrés chaque troisième dimanche du mois de juin. Pourtant, cette tradition oubliée dont les lointaines origines remonteraient au Moyen Âge, n’est pas officialisée, au même titre que la fête des grands-mères. Alors, par qui a-t-elle été remise au goût du jour ?
Pas par un maréchal. Pas par un traité. Et ni par un président. Mais par qui donc ? On doit cette journée à un briquet. Eh oui ! Merci à la marque bretonne Flaminaire. En 1950, son directeur, Marcel Quercia, cherche un moyen pour augmenter la vente de ses briquets à gaz ; le mois de juin étant une période creuse pour son chiffre d’affaires. Il ne va pas chercher bien loin. L’idée va lui venir de la fête de la mère. Puisqu’il existe une journée consacrée aux mamans, pourquoi il n’en serait pas de même pour les papas ? Il crée alors un slogan « Nos papas nous l’ont dit, pour la fête des pères, ils désirent tous un Flaminaire» et sollicitent une centaine de buralistes avec lesquels il travaille en leur demandant de bien vouloir l’afficher sur leur devanture. Il choisit le troisième dimanche du mois de juin pour diffuser son produit. Le succès est au rendez-vous. C’est donc ainsi que la fête des pères est instaurée par décret en 1952, sans toutefois est inscrite dans le Code de l’action sociale et des familles, ni dans la loi.
Alors, même si le plus souvent ils peuvent être autoritaires, possessifs et trop protecteurs, c’est leur façon à eux, très maladroite, d’aimer et de chaperonner leur descendance. Cette année, leur journée tombe le même jour que l’été et que la fête de la musique ; l’occasion toute trouvée pour mettre à l’honneur, en fanfare, leur importance … ou pas…
I conceive this website contains some real superb info for everyone. « The best friend is the man who in wishing me well wishes it for my sake. » by Aristotle.