Festival de Cannes 2025: Le tapis rouge lors de la montée des marches du film « Résurrection », de Bi Gan

Le tapis rouge devient un sujet brûlant aujourd’hui, 22 mai, et offre l’occasion de suivre l’actualité de la mode. Si la Fashion Week du printemps est terminée et que nous attendons avec impatience celle de l’automne, le tapis rouge nous offre l’occasion de rester connectés à la mode grâce à l’élégance de stars emblématiques du cinéma.
La première du film Résurrection a réuni sur le tapis rouge du Festival de Cannes une constellation de personnalités parées des pièces les plus audacieuses de la Maison Messika, portée par sa fondatrice Valérie Messika dans une vision contemporaine de la haute joaillerie.
Shu Qi, actrice chinoise au charisme magnétique et membre du casting du film, arborait le bracelet Diamond Frequencies, une boucle d’oreille émeraude et la bague Illusionnistes. Entre lignes futuristes et éclat minéral, elle incarne une femme moderne, sûre de sa puissance discrète.
Le jeune réalisateur chinois signe là un chef-d’œuvre qui vient remettre les pendules à l’heure, dans la dernière ligne droite d’une compétition plutôt avare en grands gestes formalistes.
Par ce long métrage qui dure 2h40, Bi Gan tisse une « odyssée sensorielle » au cinéma et à la mémoire. À travers six récits autonomes reliés par une figure féminine, le jeune cinéaste chinois âgé de 35 ans invite aux spectateurs de regarder les rêves d’un « Rêvoleur » interprété par Yi Yangqianxi. Chaque segment correspond à différentes époques du cinéma et rend hommage à un sens, entre autres la vue, l’ouïe, le goût, l’odorat, le toucher et la perception.
Qu’ils se dévoilent comme des vases clos, des unités de lieux et de temps aux frontières infranchissables. Tout est dans le titre du film – à chaque mort, sa renaissance. À chaque personnage qui disparaît, un nouveau refait surface, pour continuer de porter ce récit quasi-cryptique jusqu’à sa clôture grandiose.
Selon le Chinois, chacun de ces chapitres correspond à un sens bien particulier : la vue, l’ouïe, l’odorat, le goût et le toucher, suivie d’un ajout de sa propre invention – l’esprit.
Avec « Resurrection », en compétition, il projette ses personnages dans un futur technologique qu’il lie à des contes et des bribes de l’histoire de Chine. La montée des marches de ce soir est enfin également musicale.
TAPIS ROUGE











































