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Fashion Week Toulous une édition écoresponsable

Cette année, la fashion week de Toulouse a réservé de grosses surprises en termes de tendances et de mode.

Cette année, la fashion week de Toulouse a réservé de grosses surprises en termes de tendances et de mode.

Des noms qui se battent depuis quelques années sont montés sur le podium de la mode avec leurs vêtements créés et même avec la tendance bio, les robes style sachet de thé.

Même Mà-oui, participante à l’événement depuis plus de 5-6 ans, est revenue après une période d’absence, quels que soient les problèmes personnels auxquels elle a été confrontée.

Cette année, les créateurs participants ont impressionné leurs spectateurs par leurs créations particulières mais aussi par leur imaginaire extravagant d’émancipation de la mode.

Durant les trois jours du défilé toulousain, de nouveaux créateurs sont apparus sur la liste des affiches, certains nés pendant la pandémie de Covid, comme :

  • Ages Wuyam Chanson, Mà-oui, La libellude, Tonye’s Fashion, Jenia Gala, ou encore les 5 créateurs de macramé Gayral Catalina, Iusumba Tatiana, Pallares Ophelie, Wagner Berenice, Laurent Victoria, parmi lesquels on retrouve d’autres invités comme Bi-ethic Show, Momo Lova 1 Domingo Solene, Miss, rue ADN °2 Sanna Shayna Tourini Noa, etc.

Des robes confectionnées en sachets de thé

L’aventure a pris vie pendant la pandémie de Covid, lorsque chacun restait chez soi pour protéger sa santé.

La styliste Christelle Garrigue, fait née une collection imaginée en seulement un an, elle s’est formée à la couture en autodictate et qui s’inscrit dans une démarche écoresponsable.

Fabriquer les robes en sachets de thé. Tel est le pari original que s’est lancé, Christelle Garrigue, styliste, autrice, artiste plasticienne et enseignante de lettres et des arts plastiques au collège Irène Joliot-Curie de Fontenilles, à l’ouest de Toulouse.

La belle aventure débute lors de la crise du Covid. Confinée et lassée de boire du café, Christelle se tourne vers le thé, boisson chaude qu’elle n’apprécie pas. À défaut de la boire, elle finit par s’en inspirer. L’artiste plasticienne imagine d’abord des tableaux, en découpant des mannequins dans les magazines et en les habillant de robes faites en sachets de thé. “J’ai créé plus de 200 tableaux. Et puis, j’ai eu envie de fabriquer réellement ces robes”, expose-t-elle.

Lors du défilé, Christelle a fait révélé au grand public ses robes et leurs accessoires, à l’inspiration fleurie. Un exploit pour celle qui s’est formée à la couture en autodictate, et qui crée dans sa maison à Fontenilles, transformée tant bien que mal en atelier.

De plus, la styliste et créatrice poursuit trois objectifs à travers sa collection: respecter une démarche écoresponsable en recyclant les sachets de thé, “arriver à rendre beau quelque chose qui est brut, le temps d’un instant”, et “jouer avec le côté féminin, sensuel et sexy de la femme”. Une démarche qui fait mouche puisque la collection de Christelle a connu un certain succès lors de la Toulouse Fashion Week, en novembre dernier.

LE RÊVE ACCOMPLI

Jenia a fait de Toulouse son foyer depuis sept ans, où elle a su transformer ses passions pour la mode et la création en une carrière inspirante. Son parcours exceptionnel : Diplômée en finances et design, Jenia a débuté sa vie professionnelle dans l’aéronautique avant de se lancer dans l’univers de la couture.

Jenia Gala est d’origine slave et vit à Toulouse depuis 7 ans. Amoureuse de la France et de sa culture, elle est aussi passionnée de mode, spécialité internationale de l’Hexagone.

Après avoir appris le français, elle s’inscrit en candidat libre pour passer un CAP de couture et obtient son diplôme, qui la conduit à trouver son premier travail en tant que couturière au centre de Toulouse; A ceete époque, elle se lance dans ses premières créations et collections, participe à la Fashion Week de Toulouse en présentant une vingtaine de modèles faits à la main ou à la machine avec un choix de tissus choisis.

Avec son style moderne, inspiré par ses racines slaves, Russie et Ukraine, elle tire ses idées de son apprentissage de la culture française.

Le style de ses modèles qu’elle conçoit et dessine, vise le prêt-à-porter pour la femme moderne, active et à la recherche du luxe. Le noir et le blanc étaient les teintes dominantes de la collection avec des touches de rouge. Concernant les tissus, elle porte son choix sur la soie et les motifs imprimés et n’hésite pas à aller les chercher sur place, à Moscou, Shanghai, Paris ou même Biarritz.

La mode a dépassé les attentes cette année à Toulouse, à travers les nouvelles collections présentées, ne manquez pas les rendez-vous qui viendront dans les années à venir, les créateurs s’inspirent de l’imaginaire moderne mais deviennent aussi éco-responsables quant à l’avenir de l’écosystème planétaire. Ne manquez pas le rendez-vous de l’année prochaine à la Fashion Week Toulouse.

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