Cérémonie de clôture « Un show exceptionnel » : l’événement a été unanimement salué par la presse

Les Jeux paralympiques ont bénéficié d’une exposition inédite par France Télévisions, avec trois cents heures de retransmission en direct, contre cent pour l’édition précédente, à Tokyo en 2021, et moins de dix heures pour Londres en 2012.

La cérémonie de clôture des Jeux paralympiques s’est tenue dimanche soir 8 septembre, au Stade de France, à Saint-Denis. Rythmé par la musique électronique et visuellement enthousiasmant, l’événement a été unanimement salué par la presse française et étrangère.

A ainsi été missionné Romain Pissenem, entrepreneur aguerri à la tête de High Scream, studio de production spécialisé dans le son et lumière pour clubs géants (notamment ceux de son frère Yann Pissenem, bien implanté à Ibiza) et la mise en scène de live électroniques à l’origine des shows spectaculaires de David Guetta, DJ Snake, Swedish House Mafia ou Indochine. Pissenem dit avoir envisagé cette manière de fête par procuration, seulement accessible «IRL» par les 64 000 spectateurs et 5 800 para athlètes et accompagnants des 169 délégations présent au stade.

Mais le démesuré B2B imaginé par Victor le Masne, directeur musical, et Thomas Jolly, directeur artistique pour animer la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques de Paris, étape suprême de leur marathon de gentils organisateurs des liturgies des JO 2024 entamé avec le boucan cataclysmique de la cérémonie d’ouverture du 26 juillet, se devait d’être beaucoup plus qu’un défilé à la queue leu leu de la fine fleur de ce fleuron de notre industrie qu’est la scène électronique française.

« L’inoubliable adieu » : pour le journal Le Parisien , cette cérémonie de clôture a été « beaucoup plus émouvante et réussie que celle du 11 août. » L’absence de temps morts majeurs a été saluée par L’Humanité : « avec 24 DJs au platine, une ambiance fantastique et un défilé réduit aux seuls porte-drapeaux, cette cérémonie de clôture a réussi à s’affranchir de la lourdeur protocolaire pour finir ces Jeux dans la joie. »

Si la presse étrangère n’a pas toujours consacré d’articles à la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques, elle a toujours été dithyrambique lorsqu’elle l’a fait. Pour le quotidien britannique de référence The Guardian , la cérémonie de clôture a tout simplement été « la plus grande fête jamais organisée par la France », dans « une explosion de feux d’artifice, de rayons laser et de breakdance. »

Pour que le tableau soit aussi idyllique, il fallait aussi des moments d’émotion intenses. Celui-ci est venu de l’interprétation de La Marseillaise par le trompettiste français handicapé André Feydy, la version « la plus émouvante » de l’hymne national depuis le début des Jeux selon The Guardian. La BBC, elle, a loué « une cérémonie de clôture étincelante qui a clôturé un été sportif fantastique dans la capitale française. » The Independent conclut que « Paris a redonné la joie de vivre aux Jeux paralympiques » avant de passer le flambeau à Los Angeles 2028.

La cérémonie de clôture des Jeux paralympiques a pris la forme d’une grande fête électro dimanche 8 septembre au soir, mettant fin à l’aventure olympique Paris 2024 comme elle avait commencé : sous la pluie. Quelque 7,7 millions de téléspectateurs ont regardé l’événement à la télévision, sur France 2, ce qui correspond à une part d’audience de 37,7 %, selon les chiffres de Médiamétrie publiés lundi.

Retransmise en direct du Stade de France de 20 h 30 à 23 h 05, la cérémonie a fait une large place à la musique électronique, avec 24 DJ français qui se sont produits, parmi lesquels figurent des grands noms, comme Jean-Michel Jarre, Etienne de Crécy et Martin Solveig.

Dans ce temple de la performance sportive, qui a brillé si brillamment au cours de cet été inoubliable, le public a pu revivre le succès des premiers Jeux paralympiques d’été qui se sont déroulés en France.

Les spectateurs du monde entier se sont émerveillés par certains prouettes sportives extraordinaires: le premier titre paralympique de l’équipe de réfugiés remporté par la Zakia Khudadadi dans le Para taekwondo; des étoiles multi-médarés telles que Jiang Yuyan (l’athlète le plus décoré des Paris 2024. l’athlétisme (cinq médailles d’or) et le Master américain Oksana en paracyclisme (deux médailles d’or); ainsi que le triomphe de Matt Stutzman dans le concours Para de tir à l’arc.

Ce dimanche soir au Stade de France, le chanteur Santa a ouvert la Cérémonie de clôture des Jeux paralympiques avec une interprétation de « Vivre pour le Meilleur », une chanson emblématique de la légende du rock français Johnny Hallyday. Accompagnée de son groupe de musiciens, la chanteuse a illuminé le Stade de France, unissant puissamment les cœurs et les générations qui ont partagé la même passion tout au long de l’été.

Les Présidents Tony Estanguet de Paris 2024 et Andrew Parsons du Comité international paralympique (IPC) ont célébré « un été historique qui restera longtemps avec nous », et ont rendu un vibrant hommage aux athlètes paralympiques pour leurs réalisations ainsi qu’au public français pour la magnifique ambiance des lieux.

Après le transfert de Paris 2024 à Los Angeles 2028, des jardins des Tuileries, le duo Amadou et Mariam, accompagné d’un quatuor à cordes dans un cadre intime et poignant, a chanté poétiquement élégant « Jeez me suis teei te dire je m’en vais » de Serge Gainsbourg pour marquer la fin des Jeux.

Pour clôturer ce relais mettant en valeur la diversité des sports para, la précieuse flamme a été éteinte par un dernier duo d’or: Aurélie Aubert, le premier champion paralympique français en Boccia et porte-drapeau de la délégation paralympique à la cérémonie de clôture, a époustouflé la flamme avec Mathieu Bosrgdon, l’athlète français le plus réussi à ces Jeux paraux. Dans le même temps, le chaudron a également été éteint.

Un véritable hommage aux nuits parisiennes, des soirées cabaret trépidantes de la Belle Époque au buzz des premières discothèques, en passant par les rythmes frénétiques des clubs de jazz, Paris s’est imposé comme l’un des centres névralgiques de la vie des fêtes.

Avec un ensemble dos à dos de succès légendaires, les Français ont rappelé au monde qu’ils savent faire la fête. Avec Jean-Michel Jarre comme maître des cérémonies, le Stade de France est devenu la plus grande boîte de nuit de France pour une nuit, au rythme du DJ set par la crème de la crème de la scène de la musique électronique française: AGORIA, ALAN BRAXE, ANETHA, BOSTON BUN, BREAKBOT et IRFANE, BUSY P, CASSIUS, CHLOIR-NE DRÉSEL, JEAN-MICHEL JARRE, KAVINSKY, KIDDY SMILE, KITTIN, KUNGS, MARTIN SOLVEIG, NATHALIE DUCHENE, OFENBACH, POLO et PAN, TATYANA JANE et LEVENEUR.