Bayonne: Marche blanche en l’honneur du conducteur de bus Philippe Monguillot
Les proches de Philippe Monguillot, conducteur de tram’bus violemment agressé à Bayonne dimanche, ont organisé une marche blanche, mercredi soir.
Plus de 6.000 personnes se sont réunies ce mercredi pour une marche blanche à Bayonne, entre l’arrêt Balichon et le Centre Hospitalier de la Côte Basque pour rendre hommage à Philippe Monguillot, le chauffeur de tram’bus agressé ce dimanche.
Collègues du conducteur, habitants de l’agglomération bayonnaise… Vêtues de blanc, une fleur à la main, de nombreuses personnes se sont rassemblées à l’arrêt Balichon, arrêt où le conducteur de bus a été roué de coups, dimanche, organisée par les proches de la victime toujours en état de mort cérébrale.
La femme et les filles du conducteur sont arrivées vers 19h15 sous les applaudissements, à pied depuis le dépôt de Chronoplus, accompagnées des 300 chauffeurs. La foule était habillées de blanc, la couleur des conducteurs du réseau.
A plusieurs reprises l’épouse du conducteur, Véronique Monguillot, a pris la parole, dignement. « J’ai trop pleuré, je n’ai plus de larme », a-t-elle notamment dit, exprimant le souhait que son « mec soit vengé ». Une vengeance qui « passera par la justice », a-t-elle précisé.
Trois jours après la très violente agression d’un conducteur de bus à Bayonne, dimanche soir, les quatre suspects ont été mis en examen. Tous ont été placés en détention provisoire, deux d’entre eux, âgé de 22 et 23 ans, le sont pour tentative de meurtre. Mercredi soir, les proches de la victime, entre la vie et la mort, ont appelé à une marche blanche.
Parmi les deux autres suspects figure un trentenaire, qui vit seul dans un appartement du quartier Balichon. Il est décrit par ses voisins comme un marginal connu pour des nuisances et une consommation régulière d’alcool et de stupéfiants. « Il faisait peur et on savait qu’un jour il se passerait quelque chose avec lui », ont même déclaré des riverains. Le quatrième homme mis en examen a 32 ans. Les quatre suspects sont actuellement en prison, ayant été placés en détention provisoire.