Art Capital 2025: le Grand Prix du salon reçu par Virgile Bastien

Le Grand Palais nouvellement restauré a accueilli du 19 au 22 février 2025 Art Capital, un salon qui en regroupe quatre, celui des Artistes Indépendants, celui des Artistes français, Comparaisons et le salon du Dessin et de la Peinture.

Chaque année, il met à l’honneur cinq disciplines artistiques, la peinture, la sculpture, la photographie, l’architecture et la gravure.
Un salon incontournable pour les amateurs d’art contemporain, galeristes, collectionneurs, professionnels ou amateurs.
Plus de 2000 artistes français et étrangers, confirmés ou jeunes talents, y ont exposé leurs oeuvres.

Les jeunes artistes chinois Ray Song et Fang Li présentaient des poissons multicolores symbolisant l’abondance, les heureux présages et l’aspiration à une vie nouvelle, thèmes inhérents à la culture traditionnelle chinoise.

On remarquait un portrait de bronze et une terre cuite cirée, intitulée  » Boucle d’oreille », de Valem, ingénieure fascinée par le modelage et le travail par « boulettes superposées ».

Gilles Laburthe, directeur artistique en agences de pub à Paris, artiste plasticien et créateur du Studio Ocre (référence au Domaine de l’Ocrerie, sa maison d’hôtes en Puisaye), proposait un accrochage d’assiettes blanches en pyramide à son effigie légendée « Etre ou ne pas être bien dans son assiette ».

Larissa Noury, une grande coloriste née en Biélorussie, virevoltait devant son tableau tactile, parée de somptueux voiles bleus.
Ses activités sont multiples, architecte, chercheur, professeur, elle enseigne la couleur et réalise des études chromatiques pour des villes. Elle s’est investie également dans le stylisme, la haute couture et la photo.

Le « Crocodile du Nil » de Matthieu Floranc, sculpteur animalier, était impressionnant de vie.
D’un magnifique vert foncé, de taille réelle, il était sculpté dans la masse avec son socle dans du granit provenant d’Allemagne.
Dans l’Egypte antique, l’animal était symbole de renaissance.

Jean-Claude Atzori, artiste peintre, a d’abord été ingénieur avant de faire de la peinture une activité dominante tout en l’enseignant. Sensible à Mondrian, Poliakoff, Bridget Riley ou Aurélie Nemours, il consacre l’essentiel de ses recherches à l’abstraction géométrique.

Virgile Bastien a reçu le Grand Prix du salon Art Capital 2025.
Laissons-le définir lui-même sa démarche artistique :
« Artiste autodidacte, je crée des dessins issus de mon imaginaire avec une profusion de détails au stylo-feutre à pointe fine de quelques dixièmes de millimètres seulement (fineliner) … mes sources d’inspiration, la beauté de la vie et de la nature …
Je cherche à susciter la curiosité, l’émerveillement et la contemplation par un univers riche, soigné et mystérieux … retranscrire une atmosphère poétique … Mes dessins sont composés d’innombrables traits indélébiles, extrêmement rapprochés et entrelacés
pour créer contrastes et dégradés …
Je suis reconnaissant de l’héritage somptueux légué par Jérôme Bosch, Albrecht Dürer et Gustave Doré. »

Les peintures à l’huile de Richard Gautier sont impressionnantes de vie et de justesse de la lumière.
Il est un maître du trompe-l’oeil, de « l’enchante-l’oeil » comme il se plaît à dire. Ses tableaux illustrent la vie dans sa diversité.
Il donne des cours de dessin et de peinture et affirme qu’il continue d’apprendre avec ses élèves.

Alain Fromonot du Gravier peint paysages et portraits.
Il organise des stages de peinture à l’huile sur châssis dans les entreprises avec le concept de « permettre à chacun de créer une oeuvre artistique en deux jours sans jamais avoir pensé ni osé le faire auparavant ».
Il possède un atelier où il enseigne le dessin et la peinture à l’huile.
Il définit ainsi l’art de peindre : « Par la maîtrise de la lumière, transmettre l’audace pour se rapprocher des autres et se révéler à soi-même. »

Cette année encore, Art Capital a rassemblé des artistes de tous horizons, les talents de demain.
Une plongée dans l’univers fascinant de l’art contemporain.