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Les Gilets Jaunes actifs dans les rues de Paris depuis près de 4 ans

Samedi 30 avril 2022, deux manifestations les Gilets jaunes chacun de leur côté, à Paris, à la veille du premier mai.
Samedi 30 avril 2022, deux manifestations des Gilets jaunes, chacune de son côté,  à Paris, à la veille du premier mai.
 
Les Gilets Jaunes se sont mobilisés pour la destitution d’Emmanuel Macron, la sortie de l’Union européenne, contre la vaccination obligatoire et le pass vaccinal, pour la modification de la constitution avec l’instauration du RIC. Pour la suppression de la TVA sur les produits de première nécessité dont l’énergie. Pour une justice Sociale et Fiscale, le respect de la Charte de Munich par les journalistes et les médias. Pour la réintégration de tous les soignants suspendus, pour une souveraineté Populaire, l’exigence d’une enquête des élections présidentielles. Vérité et transparence des nombreuses victimes post-injection Covid. Non à une gouvernance mondiale. Respect de la séparation des pouvoirs.
 

Charte des devoirs et des droits des journalistes dite « Charte de Munich »

 
Les Gilets Jaunes, exigent que l’information et la liberté d’expression soient vraies, que chaque journaliste ou média, respecte déontologiquement ce qui est prévu dans la « Charte de Munich ».
 
Mais quelle est l’obligation déontologique de la « Charte de Munich » pour un journaliste ?
 
Les devoirs essentiels du journaliste, dans la recherche, la rédaction et le commentaire des événements, sont :
 
1. Respecter la vérité, quelles qu’en puissent être les conséquences pour lui-même, et ce, en raison du droit que le public a de connaître la vérité.
 
2. Défendre la liberté de l’information, du commentaire et de la critique.
 
3. Publier seulement les informations dont l’origine est connue ou les accompagner, si c’est nécessaire, des réserves qui s’imposent ; ne pas supprimer les informations essentielles et ne pas altérer les textes et documents.
 
4. Ne pas user de méthodes déloyales pour obtenir des informations, des photographies et des documents.
 
5. S’obliger à respecter la vie privée des personnes.
 
6. Rectifier toute information publiée qui se révèle inexacte.
 
7. Garder le secret professionnel et ne pas divulguer la source des informations obtenues confidentiellement.
 
8. S’interdire le plagiat, la calomnie, la diffamation et les accusations sans fondement ainsi que de recevoir un quelconque avantage en raison de la publication ou de la suppression d’une information.
 
9. Ne jamais confondre le métier de journaliste avec celui du publicitaire ou du propagandiste ; n’accepter aucune consigne, directe ou indirecte, des annonceurs.
 
10. Refuser toute pression et n’accepter de directive rédactionnelle que des responsables de la rédaction.
 
Tout journaliste digne de ce nom se fait un devoir d’observer strictement les principes énoncés ci-dessus; reconnaissant le droit en vigueur dans chaque pays, le journaliste n’accepte, en matière d’honneur professionnel, que la juridiction de ses pairs, à l’exclusion de toute ingérence gouvernementale ou autre.
 

La réintégration des soignants non vaccinés

 
Parallèlement, la réintégration de 15.000 soignants qui n’ayant pas apporté la preuve de leur vaccination, ont été suspendus et ne reçoivent plus de salaire depuis septembre dernier.
 
En déplacement à Barbazan-Débat, dans les Hautes-Pyrénées, le président de la République a évoqué, vendredi 29 avril, la possibilité d’une levée de l’obligation vaccinale pour le personnel soignant.
« Si ça continue de baisser dans les prochaines semaines, on ira dans cette direction », a assuré le chef de l’État.
« Vis-à-vis des soignants qui se sont fait vacciner et qui ont fait l’effort déontologique, on ne peut pas, alors qu’il y a encore des cas, les réintégrer tout de suite », a précisé Emmanuel Macron au milieu de la foule.
 

Exigence de lever le secret défense concernant cette crise sanitaire!

 
Emmanuel Macron  a déclaré qu’il « entrait en guerre » contre un… virus, annonce faite en mars 2020.
Aujourd’hui, les gilets jaunes sont descendus dans les rues de Paris pour lever le secret défense face à la crise sanitaire.
 
Assortir du secret les décisions prises en conseil de défense « sanitaire » prive les parlementaires du pouvoir de contrôler correctement l’action du gouvernement (mise en œuvre de sa responsabilité ‑ art 49 ‑) et celle du président de la République (vote de la destitution de l’article 68 ‑ version 2007 ‑).
 
Mais l’Assemblée nationale critique l’imposition du gouvernement et du président Emmanuel Macron, à travers le secret défense et demande à travers la proposition de loi 5003 du 8 février 2022 d’être levée celle-ci ordonnée en urgence par le conseil de défense sanitaire car elle est inconstitutionnelle.
 
Les délibérations de l’organisme dit « conseil de défense sanitaire » ne sont pas soumises aux règles du « secret défense ».
 
Il ne peut être mis d’obstacle à la communication des procès‑verbaux de ses délibérations et des documents y afferant, y compris aux citoyens.
 
A chaque fois que certains problèmes se posent en termes de pouvoir d’achat ou d’économie, la population s’exprime, depuis plus de 4 ans. Les décisions imposées par le gouvernement provoquent des réactions négatives et déterminent les citoyens à se mobiliser pour faire face aux événements sociaux mais aussi économiques qui conduisent à la dégradation du système social.
 
Après le pouvoir d’achat, un autre point qui apportera une unité nationale est la retraite à 65 ans, une situation qui a déterminé les citoyens à réagir et à se réunir le 1er mai au niveau national tout en étant également la fête internationale du travail, pour contester la décision du président Emmanuel Macron.

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